Domus Imperatoriae.Topographie, formation et imaginaire des palais impériaux du Palatin - Manuel Royo

di

invia la pagina per emailcondividi su Facebookcondividi su Twitter
  • Prezzo: € 60.00
    Aggiungi Carrello

    Descrizione:

    In 8° 436 pp., 16 tavv. f.t. 


    Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 303 
    Roma: École française de Rome, 1999 
    ISBN: 2-7283-0543-9 

    Dominant le Forum au nord et le Circus Maximus au sud, la colline du Palatin culmine à cinquante mètres environ au-dessus du Tibre et s'incline en direction du Forum Boarium par une pente, le Germal, autrefois considéré comme l'un de ses sommets. Voisin du fleuve et situé au centre du dispositif des collines sur lequel se développera Rome, le Palatin en serait aussi à l'origine. C'est là que, selon la légende, Romulus aurait fondé en 753 avant J.-C. la première cité, connue dans les textes sous le nom de Roma Quadrata (Rome carrée), allusion sans doute au périmètre enclos par la muraille primitive construite par son fondateur.

     Quartier aristocratique sous la République, le Palatin accueille à l'époque impériale la résidence d'Auguste, puis celles de ses successeurs avec leurs différentes extensions (bureaux, thermes, jardins, temples...). Les palais qui occupent progressivement la totalité du site et font de ce dernier le quartier impérial par excellence portent ainsi le nom des empereurs ou des dynasties qui se sont succédé (Domus Tiberiana, Domus Flavia et Augustana, Domus Severiana). Cette image officielle est si forte que dès la fin du Ier siècle après J.-C., avant même l'occupation complète de la colline, son nom (Palatium) désigne la résidence de l'empereur. De là viennent aussi les appellations actuelles des principales langues européennes (palast, palace, palacio, palazzo, palais).

     Le Palatin est progressivement abandonné et ruiné à partir du Ve siècle après J.-C. D'abord propriété pontificale puis partie du domaine fortifié des grandes familles nobles, divisé enfin en Orti (jardins) et Vigne (domaines agricoles), il échappe à l'évolution urbaine du reste de la cité. Alors que les jardins Farnèse, dans le secteur nord-ouest du Palatin – à l'emplacement de la Domus Tiberiana –, sont conçus dès la fin du XVIe siècle comme un parc d'agrément orné de statues provenant des premières fouilles, les pentes de la colline sont mises en culture et confiées à des métayers jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle.